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*-* TEXTES *-*

A tes pieds
Après la pluie
Au pied déraciné de notre vie
Ce jour-là
Charmante
Charmante compagne
Dernières couleurs
La pluie
Tiroir entre ouvert pour un plaisir inaccessible
Madame la misère
Rythmeur de temps
La naissance d’une rose
Souvenirs d'antan
Souvenir de ton visage
Voyage
Murmure
Ile Tellure
Don Quichotte contre les nouveaux Moulins à Vent
Voici venir le temps de l'urne millénaire
Le chant de la Harpe
Enfance sans souvenirs
Le chant du Luth
Des outils à la pensée
Le Chaos




A tes pieds


Je n’irai plus courir demain
Ni ces autres jours d’ailleurs
Sur ces chemins ouverts au chagrin

Je ne marcherai plus
Sur ces feuilles d’automne
Décomposant d’un été qui n’est plus

Je suis à genou
Devant cette vie sans complaisance

Je me perds dans un dédale de pensées sans lendemain
Mon cœur n’imagine plus mon espoir

Je me couche à tes pieds

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Après la pluie


Le long du cher après la pluie
Dans la noirceur hulule
Le chat huant rythme la nuit
Vous attire par son souffle

Sur ce chemin la peur
Vous aspire vers des songes blafards
Le chat scande vos battements de cœur
Le long du Cher après une nuit de cafard

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Au pied déraciné de notre vie


Au pied déraciné de notre vie
Je déposerai des fleurs
Des fleurs fragiles
Des fleurs d’argile
Au pied déraciné de cet arbre

Des fleurs qui nous ont vues grandir
Grandir avec tendresse
Dans la souplesse de ces cimes
L’empreinte de tes mains sur cet arbre étrangle mes rêves
M’assassine à chaque voyage vers toi
Ton odeur sur ces branches couchées
Me rend jaloux à devenir végétal
Végétal pour mieux te sentir
Te sentir près de moi

Je déposerai des fleurs
Des fleurs d’argile
Des fleurs fragiles
Aux pensées subtiles
Au dégradé paisible
Au pied déraciné de notre vie

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Ce jour-là


Sur le rivage paysage
Une insouciante et désinvolte rencontre
A foudroyé ces jeunes hommes
Sur le rivage paysage
Tombée sur le côté la vie
Sur le rivage paysage
Par milliers la vie s’est retirée
Sur le rivage paysage
L’océan rouge du sang des hommes
Garde ce jour-là
Le goût de la jeunesse perdue

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Charmante


Sur ce chemin près de toi
Vagabonde ma vie
Où chaque matin
Tu fécondes mon esprit
Et me ramène à la vie
Par ta présence ensoleillée
Pour vivre un instant
Un instant près de toi

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Charmante compagne


Mélancolie inquiétante rivière
qui inonde mes veines d’une cristalline douceur
comme ces torrents de montagne où l’eau coule avec transparence
sans rebrousser chemin devant ce destin tout tracé
Elle coule simplement
Où elle va ?
D’où elle vient ?
Dévale et s’insinue,
bouillonne et se répand dans l’océan de ma vie.

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Dernières couleurs


Une vie de couleurs
Au cœur du rêve noir
Noir comme l’obscurité sans fenêtre
Une vie de couleurs
Crayonnée sur ce mur rempli de ratures
Une vie de couleurs
Au cœur du rêve noir
Qui cessera de combattre
Une vie foudroyée sans bandeau
Devant ses bourreaux
Une vie de couleurs
Au cœur du rêve noir
Que le noir te comble de couleurs
Le jour dernier

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La pluie


Crépite et rebondie couché sur mon lit
Je t’écris des mots, gorgés de larmes
Des mots sans fin, des mots ruisselant de tendresse
Des mots qui s’ébouent
Comme ce chien mouillé devant ma porte

Crépite et rebondie la pluie sur mon toit
Me cajole, me berce, m’isole du monde
Par une mélodie répétitive propice à la mélancolie

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Tiroir entre ouvert pour un plaisir inaccessible


Ta présence à ses côtés plonge la pièce dans l’obscurité sans jour
Pour une nuit sans lendemain
D’innombrables gouttelettes de sueur s’écoulent de ton corps
Salé d’impatience à l’idée de revoir l’inconnue

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Madame la misère


Voici venir le temps de l’urne millénaire
Madame la misère, écoutez le vacarme
Que font vos gens le dos voûté, la langue au pas
C’est dans leurs larmes que vous avez forgé le millénaire
Madame la misère, écoutez le tumulte
Qui monte des bas fonds comme un dernier convoi
Madame la misère c’est avec leur sang qu’ils se signeront
Et pour le prochain millénaire
Madame la misère, ne comptez pas sur leurs cendres
L’éternité leur est promise dans un monde où la beauté existe
Voici venir le temps de l’urne millénaire.

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Rythmeur de temps


Musique rythmeur de temps
Seul privilège des tympans
Remplissant les entrailles d’émotions
Activateur de passion déchirante
La musique vibre et éclate dans mon corps
Ma poitrine se serre, mes muscles se tétanisent
La musique me déchire le ventre
Le son jailli de toute part, je pers le son de la vie

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La naissance d’une rose


Elle est née sous un ciel doré
Petite graine de beauté
Qui s’élève en une douceur
Que recherche encore mon cœur

Une pluie ruisselante de désespoir rouge de jalousie
Inonde le soir, que le soir en pali
Généreuse et abondante lui insuffla la vie par un printemps enchanteur
De la terre humide et chaude naîtra sa couleur

Un vent parfumé s’élevant vers les feux du firmament
Se pose sur mon cœur éloigné aisément
Lui offrant sous un baiser dans la douceur du jour
Une odeur si rare d’espoir rempli pour toujours

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Souvenirs d'antan


Sur le rivage paysage
Un océan grisaille
Déverse ses déchets
Bouillonne et écume
Sur le rivage paysage
Un océan de honte
Roule en fracas
Aux pieds des hommes

Sur le rivage paysage
Un artiste à la vision métallique
Sculpte ses déchets d’espérance atomique
Par sa vision poétique transpose
Ses déchets délaissés

Sur le rivage paysage
Une pyramide grandie
Humains responsables entreposent
Tôles d’acier rouillées de désespoir
Abandonnées à ses enfants

Sur le rivage paysage
Humains responsables entreposent
Pour l’éternité sois en fière
Ton passage restera

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Souvenir de ton visage


Le souvenir de ton visage
Disparaît peu à peu
Tes yeux se couchent
Dans l’obscurité
D’une nuit sans lune
Les souvenirs de ton visage
Se mêlent à la nuit de tous mes chagrins
Tombent dans l’oubli
Se mêlent à la brume
Et soudain, dans l’immobilité de l’éternel,
Tu m’apparais comme un mirage
Ma salive se fait rare
Tu disparais à jamais.

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Voyage


Comme un noctambule
Marchant sur un fil attaché à nulle part
Comme un noctambule
Assailli de pensées bizarres
L’homme marche enfermé dans sa bulle
Il est trop tard
Le noctambule a pété sa bulle
La nuit n’est peut-être que la paupière du jour
Il ne sort que la nuit venue
S’enivre de son parfum humide et moite
Et la laisse l’encercler dans son long voile de tulle
Il aime se laisser surprendre par la nuit comme un noctambule
Il boit son insomnie dans un verre au reflet de lune
Il se nourrit de ses rêves toujours oubliés
De ce crépuscule où tout est possible
De ce noir où tout est visible
Et part pour un long voyage sans escale
Correspondance le noir

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Murmure


Je ne me souviens plus du goût des vagues
Je ne me souviens plus du murmure de ton cœur
La mer charrie mes souvenirs
Les coquillages t’écrivent des mots d’amour
Le clapot de la mer stimule mes rêves
La tempête déchaîne mon cœur
La houle repose mon esprit
Le sable des dunes ressemble à la vie usée par le temps
Je ne me souviens plus du goût des vagues
Je ne me souviens plus du murmure de ton cœur

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Ile Tellure


Cette île se situait en mer Méditerranée plus précisément dans la mer
Tyrrhénienne à la croisée de deux droites passant l’une par Naples et Tunis et
l’autre par Cagliari en Sardaigne et Palerme en Sicile.

Située à la frontière de la terre et du métal, elle provenait
d’un mouvement tellurique dans la mer Tyrrhénienne ; elle était riche et
convoitée pour son métal non ferreux.

L’île a malheureusement disparu : ses métaux ont été
pillés pour servir l’art de la planète.
Son peuple n’a pas survécu à cette exploitation intense.

Aujourd’hui, la mer a repris ses droits. Seuls témoins de ce
formidable peuple : les sculptures d’HL Bergey, un monde où les forces telluriques
à travers les mains d’HL se conjuguent pour créer les Telluréennes et les Telluréens.

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Don Quichotte contre les nouveaux Moulins à Vent



L’humanité ne crée t-elle pas
Un vent destructeur qui envahi notre planéte ?

Agitation de l’air
Perturbations religieuses
Désir mystique
Créent des turbulences
Déséquilibrent nos perceptions
Troublent notre vue
Transforment en mirage
L’espoir de nos générations futures

Seule la naïveté de Don Quichotte
Peut redonner cet air pur
Si riche à nos vies.

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Voici venir le temps de l'urne millénaire



Voici venir le temps de l'urne millénaire
Madame la misère, écoutez le vacarme
Que font vos gens le dos voûté, la langue au pas
C'est dans leurs larmes que vous avez forgé le millénaire
Madame la misère, écoutez le tumulte
Qui monte des bas fonds comme un dernier convoi
Madame la misère c'est avec leur sang qu'ils se signeront
Et pour le prochain millénaire
Madame la misère, ne comptez pas sur leurs cendres
L'éternité leur est promise dans un monde où la beauté existe

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Le chant de la Harpe



Avaient-ils le choix
Quant à 20 ans
La mort décide pour toi
Avaient-ils le choix
Ces êtres de vie
Ces êtres de mort
Avant même que la vie
Leur soit donnée
Avaient-ils le choix
Ces êtres de vie
Ces êtres de mort
Que de voir en ces barbelés
Cette harpe au chant si prometteur
Avaient-ils le choix
Quant à 20 ans
La mort décide pour toi
Ces êtres de vie
Ces êtres de mort
Leurs ailes se sont brûlées
Avant même que la vie
Leur soit donnée
Ils n’éxistent
Que dans les larmes
De nos souvenirs
Avaient-ils le choix
Que de voir en ces barbelés
Cette harpe au chant si prometteur.

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Enfance sans souvenirs



Rose sans parfum
Enfance sans souvenirs

La rosée du matin
Fait jaillir les larmes
Du souvenir d’antan

Rose sans parfum
Enfance sans souvenirs

La couleur du souvenir
Donne vie à la rose de mon cœur

Les moments d’amitié
Font remonter le temps
Sur le long chemin
Du souvenir d’enfance

Rose sans parfum
Enfance sans souvenirs.

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Le chant du Luth



Jeune femme émergeant du brouillard
Née de la roche et de l’arbre
Emprisonnée par ses propres racines

La nature lui donne forme humaine
Les jours de brouillard
La jeune femme pense qu’il ferait bon
De vivre parmi les hommes

La nature lui donne vie
Tout en lui rappelant à jamais
Par l’emprise des racines
Qu’elle dépend de la nature
Qu’elle est nature
Et que bien des humains l’ont oublié

Je me souviens en avoir rencontrée une
Sur l’étang de mes souvenirs
Le chant du Luth l’accompagnait
Dans un brouillard d’automne.

Rappelle-toi l’éphémère instant
Où je t’ai vu sortir du brouillard
Tu te laissais couler sur la déchirure du temps
Comme un vaisseau sculptant le brouillard

Rappelle-toi le parfum de cette endormeuse saison
Rappelle-toi l’éphémère instant

Sur l’étang de nos souvenirs, le chant du luth
Comme une onde au reflet changeant nous réunissait.

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Des outils à la pensée


L’intelligence de l’homme est sublimée par la faculté qu’il a d’inventer l’outil.


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Le Chaos


Toute organisation nait du chaos,

Sans chaos pas d’organisation,

Trop d’organisation retourne au chaos,

La vie s’est organisée au fil des millénaires sortie du chaos de la création,

Puis est venu le temps de l’organisation suprême non pas de la vie créatrice qui

elle suit son chemin de l’évolution,

Mais de l’homme ; l’homme qui pense surtout pour les autres et qui a force

d’organisation détruira ce fil d’Ariane qui le relie à la vie cet état

originel de matière,

Et nous retournerons au chaos irrémédiablement,

Et maintenant qu’on est organisé, qu’est-ce qu’on fait ?



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